lundi 8 juillet 2013

Google, taxes et Cie…


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Sinon, si vous n’êtes pas un acteur du numérique intéressé par le BigData (pétrole économique et fiscal du 21ième siècle), vous pourrez vous contenter de mon billet, acerbe et réaliste. Vous travaillez pour Google ! Oui, vous. Chaque jour, et vous pourriez y gagner un pactole !


Voici la logique :
  1. Vous surfez
  2. Vous offrez des données à Google (et autres)
  3. Google (et autres) les agrège
  4. Google (et autres) les stocke
  5. Google (et autres) les traite
  6. Google (et autres) les ordonne, ajoute une valeur à votre trace …
  7. Google (et autres) les facture
  8. Google (et autres) gagne de l’argent
Et là, le génie Français entre en oeuvre et réclame … des taxes … Eh bien oui ! Google gagne du pognon à l’aide de VOS données, c’est donc vous qui générez de la matière première, donc vous travaillez donc vous serez taxé ! Cette phrase c’est le raccourcis adressé aux auteurs Collin & Colin qui ont du pomper une bonne partie de leur réflexion sur http://2a00:1450:4007:804::1017 sans vraiment faire le lien ! En réalité, Google PROPOSE des outils géniaux (pas mauvais, moyens ou nuls suivant votre foi) gratuits ou presque en ECHANGE de vos données, là ou certains peinent à produire des outils moins géniaux (ou mauvais, presque moyens ou totalement nuls suivant votre mauvaise foi) et véritablement hors de prix ou à la traîne technologique. Mais si Google y arrive c’est SANS la taxe :) Sinon, eh bien, il va falloir payer, puis calculer la TVA etc … D’ailleurs quand je grave une image, je pense tout de suite à sauver les grands labels qui perdent sang et eau avec les copies privées (rires …) car je ne grave que des retransmissions piratées des superbes documentaires (animaliers ?) musicaux de TF1 . La France, ou le génie (le seul) qui ne permet plus de dire “tout travail mérite salaire” mais “tout travail mérite sa taxe”. Notez bien, chers amis lecteurs, qu’il en est assez de lire la première page pour y voir : expertise, économie numérique, conseiller d’Etat, inspecteur des finances faire un tag-cloud. “Ou est l’embrouille ?” me direz-vous ! Il suffit de relire le titre exacte est Mission d'expertise sur la fiscalitéde … l’économie numérique. Page 18, on y voit que ce sont des “conditions favorables” (venues d’ailleurs ?) qui permettent aux firmes Américaines de tirer leur épingle du jeu … Je suis stupide ? Je suis idiot ? Non, je suis Francais, et j’aime réaliser des expertises sur la fiscalité quand les experts étrangers sont plongés sur les claviers, livres, machines et bossent … eux ! Je me demande, sérieusement, comment on peut en arriver à créer une mission d’expertise pour taxer ce genre de choses. BFM Business, qui d’habitude est assez logique vis-à-vis des acteurs (actifs !) du marché, m’a même surpris. “Ah, c’est génial cette trouvaille, on va pouvoir financer nos transports, nos réseaux à haut débit, nos services public” Google ? Du service public ? Du service, au public oui ! Google dirige le monde c’est ennuyeux, qu’on le laisse faire, il le fait bien !

MATTHIEU

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